Le sérieux journal Libération va consacrer son article de dernière page à… Jeremstar !

Le très sérieux journal Libération a interviewé le jeune trublion de la télé-réalité et star des réseaux sociaux Jeremstar et le résultat est plus qu’étonnant. Nous vous donnons quelques extraits en avant-première.

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C’est donc avec surprise que nous découvrons l’article de dernière page du journal Libération. Plutôt habitué aux portraits d’écrivain, de politique ou encore de philosophe, cette rubrique est consacré aujourd’hui  à Jeremstar qui se livre en toute intimité au journaliste Quentin Girard.

Voici quelques extraits surprenants de cette interview plutôt sympathique de Libération :

«C’est un public très envahissant, remarque-t-il. Je donne l’illusion d’être leur meilleur ami, donc il n’y a aucune distance. Au restaurant, elles viennent s’asseoir à ma table. A l’hôtel, elles trouvent le numéro de ma chambre et entrent. Dans mon immeuble, j’ai des mots dans ma boîte aux lettres.»

«On m’appelait pour le buzz. J’avais envie de voir si faire de la merde allait captiver les gens.»

C’est simple, Jeremstar veut être connu, il pense que cela le rendra heureux. Ses parents sont divorcés, sa mère travaille dans les RH, son père au Progrès, le quotidien lyonnais, ville où Jérémy a grandi. Ce fils unique a l’impression d’avoir manqué d’amour. Il dit : «Mes parents ont toujours été plus des copains qu’autre chose. On s’est jamais dit “je t’aime”. Je ne leur fais pas de câlins, ça a toujours été assez distant.»

Il développe Jeremstar.fr et Gossip.fr, deux sites où il multiplie les scuds et les révélations sur les coulisses de cet univers en vase clos qui n’ouvre plus sur rien d’autre, et où les participants, dûment rémunérés, s’échangent et se recyclent de jeux en jeux, comme des chaussettes.

Ils, et surtout elles, viennent se confier au bon copain, gay assumé version Cage aux folles, qui adore se déguiser, monter dans les aigus, et surjouer les exclamations, à l’image de son fameux «je huuurle». Il devient bookeur, organisateur de soirées, consolateur de starlettes, tourne dans des pubs.

Cela lui prend tout son temps – «je suis en permanence en burn-out» – mais, financièrement, ça marche. L’entreprise Jeremstar, quatre salariés, va approcher les 800 000 euros de chiffre d’affaires en 2016. (…)

Il a eu deux mecs sérieux dans sa vie, fantasme sur les beaux Arabes plus âgés et un peu violents mais ne passe pas à l’acte. Au bout de bientôt dix ans, force est de constater : la notoriété ne l’a pas rendu heureux. Dans son lit, parfois, il a des crises d’angoisse.

Il se visualise dans sa tombe, a peur de mourir. On lui demande s’il ne se sent pas seul. Il réfléchit, un instant : «En fait, si.»

Alors des volontaires ?

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