L’homosexualité ne serait pas innée mais acquise selon une nouvelle étude scientifique

Des chercheurs de John Hopkins University à Baltimore ont analysé 200 études scientifiques et en ont conclu qu’il n’y avait que très peu de preuves qui amenaient à établir que l’homosexualité était génétique, ou causée par des différences au niveau du cerveau.

Autrement dit, ces chercheurs ont conclu que l’homosexualité n’était pas une chose innée mais acquise durant l’enfance et l’adolescence.

Selon eux : “le fait de croire que l’orientation sexuelle est une propriété innée et biologiquement fixée – autrement dit, que les gens sont “nés comme ça” [ndlr: “born that way” dans la citation en anglais] – n’est pas supporté par des preuves scientifiques.”

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D’après les deux chercheurs, la sexualité est bien plus complexe que l’on peut l’imaginer ou le prétendre dans les médias, et même si l’orientation sexuelle n’est pas un choix en tant que tel, les facteurs environnementaux jouent un très grand rôle.

Cependant, le Dr McHugh (l’un des deux chercheurs) est une grande figure médicale quelque peu controversée. Pour cause, il est farouchement opposé à la chirurgie transsexuelle.

Dernièrement, il a aussi déclaré que “si vous êtes un homme et que vous avez grandi dans un milieu rural, vous avez quatre fois moins de risques d’avoir des relations homosexuelles que si vous avez grandi dans un milieu urbain. Cela n’a rien n’à voir avec le fait d’être gaucher ou droitier.”

Ah ? Très bien.

Plus d’informations dans cet article en anglais, pour les anglophones (ce n’est pas le plus développé, mais c’est le plus neutre que nous ayons trouvé).

Étude en question ici.

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