Ou pas, d’ailleurs…! Puisque madame Zakharova n’a pas daigné répondre sur ce sujet et est apparue totalement paniquée lorsque la journaliste lui a posé cette question.
La ministre des Affaires Etrangères russe Maria Zakharova était aux Etats-Unis, il y a quelques jours, et elle a rendu visite à Yahoo News pour une interview avec la journaliste Katie Couric.
Le sujet principal de l’interview était les frappes militaires américaines en Syrie, et la politique de Donald Trump.
Manque de chance pour Mme Zakharova, la journaliste a décidé de changer de sujet au bout de quelques minutes d’interview, et d’aborder la question brûlante de la torture des homosexuels en Tchétchénie, république rattachée à la Russie.
Katie Couric a donc demandé à la ministre russe ce que faisait la Russie afin de mettre un terme à ces tortures : la réponse de Maria Zakhavora en dit long… Ou plutôt son absence de réponse réelle en dit long !
En effet, la ministre russe a tout bonnement refusé d’abord le sujet en coupant la parole à la journaliste avant même qu’elle termine de poser sa question :
“Ce n’est pas mon problème. Je ne suis pas une spécialiste dans le domaine.”
La journaliste, ne lâchant pas le morceau si facilement, lui répond alors calmement qu’elle peut tout de même répondre à la question, si elle veut bien l’entendre. Question à laquelle la journaliste, qui semble totalement paniquée, répond donc :
“La Russie mène une enquête comme les pays normaux le font dans ce cas là […] Ce n’est pas mon domaine. Mon domaine, c’est les relations internationales.”
Puis, voyant que la journaliste ne céderait pas :
“Je viens de vous répondre. Je vous ai dit toutes les informations que j’avais.”
Katie Couric asked a Russian Foreign Ministry spokeswoman about the torture and killing of gay men in Chechnya.
Her response is telling. pic.twitter.com/WOpZNCeDjJ
— Raymond Braun (@raymondbraun) 28 avril 2017
L’interview est vite devenue virale sur internet, et des milliers de personnes l’ont commentée, notamment sur Twitter. La plupart des internautes ont exprimé leur étonnement quant à la réaction troublante de la ministre.
L’un d’entre eux a déclaré : “On lui a clairement dit ce dont elle pouvait/ne pouvait pas parler, et les conséquences qu’il y aurait le cas échéant. On sait ce qui arrive à la vérité en Russie.”
Un autre a écrit : “Elle a l’air terrifiée à l’idée même d’aborder le sujet de quelle que façon que ce soit. Il se pourrait que ce ne soit pas simplement limité à laTchétchénie.”
