Quand les vaches mortes deviennent des objets de menaces homophobes

Une femme de Johnson City, petite ville du Tennessee, a déclaré avoir été victimes de plusieurs actes homophobes depuis qu’elle a mis des drapeaux LGBT devant sa maison.

Tony Casey/Johnson City Press
Tony Casey/Johnson City Press

Vous avez bien lu le titre. Gaelyn Porter, une américaine vivant dans le Tennessee, a découvert ce lundi une carcasse de vache au pied de sa porte après avoir entendu des voix venant de devant sa maison.
Elle aurait vu un véhicule fuyant à toute allure lorsqu’elle est sortie de chez elle pour constater ce qu’on lui avait laissé. Des clous avait déjà préalablement été dispersés tout autour de sa maison, dont un intentionnellement planté dans un des pneus de sa voiture.

En relatant l’histoire à la presse locale, Mme Porter a déclaré qu’elle pensait que les drapeaux LGBT qu’elle avait mis devant sa maison était la cause de ces incidents.

Elle a dit : “Je refuse de laisser ce genre de choses me faire vivre dans la peur. Je ne retirerai pas mon drapeau. En fait, je vais même en mettre d’autres, et j’espère bien que tout le monde fasse de même.”

Elle a ajouté qu’elle ne savait pas ce qui pouvait pousser des gens à agir de la sorte : “Personne ici n’a d’ennemi. Pourquoi agiraient-ils avec tant de haine ?”.

Une association de voisinage a commencé à vendre des drapeaux arc-en-ciel pour montrer leur solidarité. Tout l’argent découlant de ces ventes ira au groupe de défense LGBT Human Rights Campaign.

Article précédent

Manchester subit une vague d'agressions homophobes et transphobes jusque dans ses écoles

Next Article

PHOTOS : Pietro Boselli - le beau gosse qu'on ne présent plus - devient mannequin sous-vêtements pour Bench

Vous aimerez aussi