Un couple d’homosexuels et leurs enfants se sont vus refusé l’entrée d’un avion pour un voyage qu’ils avaient pourtant payé.
L’histoire se déroule à Buffalo, dans l’état de New York, aux États-Unis. Grant Morse et son mari Sam avaient prévu de rentrer chez eux, en Floride, avec leurs trois enfants : tout était prêt. Les billets d’avion achetés, les valises faites et l’arrivée à l’aéroport en temps et en heure.
Sauf qu’ils ne s’attendaient pas à ce qui allait leur arriver : on leur a refusé l’entrée dans l’avion sous prétexte qu’ils n’était pas considérés comme “une vraie famille”.
C’est en tous cas ce que leur a dit l’agent d’embarquement, mot pour mot, pour justifier son refus.
Les deux hommes, ensembles depuis 26 ans et accompagnés de leurs deux jumeaux de trois ans, de leur fille de cinq ans et de la grand-mère des enfants, âgée de 83 ans, ont tous dû été sommés de rester sur le tarmac !
Expliquant sa mésaventure sur Facebook, Grant a raconté être arrivé à la porte d’embarquement avec sa famille (tout-à-fait légale !), comme ils l’avaient fait maintes fois dans le passé, pour s’être vu refuser l’entrée :
“L’agent d’embarquement est venu nous voir en déclarant : ‘vous êtes à l’embarquement familial’.
Mon mari a donc répondu : ‘Nous savons, nous sommes une famille.'”
Mais l’agent n’a rien voulu savoir. Grant et son mari ont pourtant essayer de lui expliquer qu’ils étaient un couple homosexuel et que ces enfants étaient bien les leurs, mais rien n’a pas faire changer d’avis l’agent d’embarquement qui a fini par hurler devant tout le monde :
“VOUS. NE. POUVEZ. PAS. Y ALLER. C’est l’embarquement familial uniquement, ici !”
L’échange aurait donc continué plusieurs minutes, en vain. La femme n’a rien voulu savoir et a totalement nié en bloc le fait qu’ils pouvaient être une famille.
La petite fille du couple aurait très mal vécu la situation, ne comprenant pas la raison d’une telle humiliation publique.
Mais Grant, refusant de se laisser dicter ce qu’était une famille, n’a pas lâché : ils ont finalement été acceptés dans l’avion, mais ont été placés au bon vouloir de l’équipage.
La nouvelle fait grand bruit en Floride où cette discrimination ordinaire n’est pas passée inaperçue.
