Un scénario tristement violent qui, comme en 2015 et 2016, semble être voué à se reproduire encore et encore dans cette ville pourtant très cosmopolite et ouverte sur le monde.
Selon l’AFP et ITV, la police turque a fait usage de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants de la Gay Pride, dimanche 25 juin, sur la place Taksim.
Les autorités locales avaient pourtant interdit cette marche, tout comme les années précédentes, sous couvert de préserver “l’ordre public” et “la sécurité des touristes” dans la plus grande ville turque.
Des avocats travaillant avec les organisateurs de la marche seraient même en détention provisoire.
Sur Facebook, ces mêmes organisateurs ont écrit que l’un de leurs avocats avait subi de “mauvais traitements” dans un véhicule de police. Ils ont aussi confirmé qu’au moins 10 personnes ont été arrêtées, mais il est pour le moment difficile de savoir s’ils vont devoir passer devant le juge ou non.
Rappelons que l’homosexualité n’est pas illégale en Turquie même si l’homophobie y reste très répandue.