Mois Sans Alcool : et si on le faisait (pour une fois) ?

Une étude publiée par la LGBT Foundation montre que l’utilisation de substance psychoactive est sept fois plus importante chez les personnes LGBT que dans la population générale. Le binge drinking est deux fois plus important et les addictions sont plus courantes. De quoi donnez envie de faire le Mois Sans Alcool ?

Mais pourquoi? En regardant la liste précise de cette étude, l’un des sujets qui ressort clairement est les problèmes que nous rencontrons en grandissant.

Lors de notre enfance, on est constamment traités comme « autre », soit ouvertement les autres mecs, soit de manière plus insidieuse par la société qui nous entoure.

Rien que les fait que le mot « gay » et ses dérivés soient synonymes de « stupide » pendant notre jeunesse. Cela nous conduit à avoir des problèmes de confiance en nous-même et d’homophobie interiorisé.

On ne sort pas de ça aussi facilement. Et même en évoluant adultes dans un environnement qui nous accepte davantage, nous devons toujours affronter les démons liés à ces traumatismes d’enfance.

De quoi donnez envie de faire le Mois Sans Alcool ?

Le Dry January consiste à arrêter toute consommation d’alcool entre le 1er et le 31 janvier. Sur son site, l’association française “Janvier Sobre” explique que plus largement l’objectif est “atteindre une consommation raisonnée et garder au moins 2 jours sans alcool par semaine”

Ce challenge, imaginé en 2013 par l’association britannique Alcohol Change UK, est vite devenu viral sur les réseaux sociaux. Cela a fait l’objet de milliers de partages. Y compris en France en 2019 avec le lancement du Mois Sans Alcool. En 2021, on estime le nombre de participants à 6.5 millions.

Les bénéfices sur la santé sont prouvés : meilleur sommeil, regain d’énergie, meilleure concentration. Mais aussi perte de poids et à terme, une consommation d’alcool mieux maîtrisée. Cela même chez celles et ceux qui n’ont pas réussi complètement le Défi.

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