Prévention : Le gouvernement rend gratuit l’accès à la pilule du lendemain et au dépistage des IST.

Le dépistage des infections sexuellement transmissibles sera gratuit et sans ordonnance jusqu’à 26 ans.

Lors d’une interview, le ministre de la Santé, Francois Braun annonce que l’accès à la contraception d’urgence, ou pilule du lendemain, va devenir gratuit pour toutes les femmes. Quel que soit leur âge, en pharmacie et sans ordonnance. Le dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) sera également gratuit et sans ordonnance jusqu’à 26 ans, et ces deux mesures seront inscrites dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2023.

Jusqu’ici, la pilule du lendemain était disponible gratuitement et sans ordonnance uniquement pour les mineures, auprès des pharmacies, des infirmières scolaires ou dans les centres de dépistage ou de santé sexuelle, et pour les étudiantes majeures. Le coût en pharmacie pour les personnes majeures variait entre trois et une vingtaine d’euros selon les médicaments, avec une possibilité de prise en charge partielle par la sécurité sociale sur présentation d’une prescription.

“Le gouvernement agit concrètement pour que les femmes ne renoncent plus à la contraception d’urgence pour des raisons financières, premier motif de renoncement chez les femmes”, selon les dires dans un communiqué Isabelle Rome, ministre déléguée à l’Egalité entre les femmes et les hommes.

À l’heure où nous assistons à une montée des conservatismes en Europe et dans le monde, notre gouvernement démontre une fois de plus que l’égalité femmes-hommes et le droit des femmes à disposer de leurs corps sont des priorités absolues” Isabelle Rome.

Concernant le dépistage des IST, seul celui du VIH était jusqu’ici gratuit. “Désormais, la possibilité de dépistage sera étendue à toutes les infections sexuellement transmissibles pour lutter le plus précocement possible contre la reprise des infections”, explique François Braun.

Il fait en effet le constat de “l’augmentation des infections sexuellement transmissibles, spécifiquement les chlamydias et le gonocoque” et estime que “tous les axes de prévention doivent être améliorés” car “la France est en retard par rapport aux autres pays européens. Seulement 2 % de notre budget est consacré à la prévention contre 4 % chez nos voisins”.

Quant aux causes, “il est très compliqué” de les connaître, reconnaît-il, évoquant “un défaut de prévention, d’information ou un relâchement plus global”.

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