L’Indonésie en passe de rejeter 75 préoccupations de l’ONU relatives aux droits humains

Ces questions soulevées par d’autres pays, pour l’Indonésie, ont été déclenchées par le traitement des personnes LGBT dans le pays d’Asie du Sud-Est.

75 propositions des Nations Unies ont été faites à l’Indonésie, notamment sur la façon de traiter les personnes LGBT, mais aussi sur les lois concernant le blasphème et menant à la peine de mort, considérées comme abusives.

Le gouvernement du pays a déclaré qu’il était fort probable que ces recommendations soient rejetées.
En effet, le ministre des Affaires Étrangères indonésien a considéré ces suggestions comme étant “difficiles à accepter” mais n’a pas su expliquer les raisons pour lesquelles elles l’étaient autrement qu’en évoquant “des conditions spécifiques à l’Indonésie”.

Ces 75 suggestions, faites en mai 2017 à l’initiative de l’Irlande, de la Suède, de l’Angola, de l’Espagne, de l’Allemagne et des États-Unis, ont pour but d’améliorer les droits humains dans le pays.
L’Indonésie peut alors soit répondre par “accepté” ou par “noté” – ce qui signalerait un rejet – et ce, avant septembre 2017.

Le pays a en effet souvent fait parler de lui cette année pour son traitement sauvage des personnes LGBT : arrestations abusives, flagellations publiques etc. quand bien même l’homosexualité n’est pas illégale dans le pays, si elle reste privée, que l’acte sexuel se fait entre deux personnes consentantes et qu’elle n’est pas affichée dans un but commercial.

En mai dernier, 141 hommes furent arrêtés dans un sauna de la capitale indonésienne, Jakarta, après avoir été accusés d’avoir pris part à une partouze gay.
Le mois précédent, la même chose était arrivée à Subaraya, la deuxième plus grande ville du pays.

A la même période, un couple gay avait été délogé de leur chambre, et flagellé en public pour avoir entretenu une liaison sexuelle.

Beaucoup d’arrestations de ce type on d’ailleurs été opérées dans la proving d’Aceh, au nord ouest du pays, où la loi est dictée par la charia.

Amnesty International et beaucoup d’associations de défenses des droits humains tirent la sonnette d’alarme et demandent depuis des mois, sans relâche, l’arrêt immédiat des flagellations et des arrestations de personnes LGBT.

Selon une récente étude, la discrimination anti-LGBT couterait à l’Indonésie plus de 10 milliard d’euros chaque année.

 

La communauté internationale condamne la flagellation de deux homosexuels en Indonésie

 

Un couple gay indonésien arrêté à cause d’une photo publiée sur facebook

 

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