La Tchétchénie aurait ouvert des camps de concentration pour les homosexuels

La Tchétchénie continue ouvertement sa violente croisade contre l’homosexualité.

Nous vous avions parlé la semaine dernière de cette région du Caucase qui faisait la une des médias LGBT en raison des actions violentes que les autorités de cette république rattachée à la Russie menait contre les homosexuels.

Cela n’a eu aucun impact sur les autorités tchétchènes qui semblent continuer la violence à l’égard de la communauté gay.
Amnesty International a même demandé publiquement au gouvernement russe d’intervenir afin que ces abus allant à l’encontre des droits de l’homme cessent au plus vite.

En effet, il semblerait que la République Tchétchène ait même ouvert ce qui ressembleraient à des camps de concentration dignes de la seconde guerre mondiale, spécialement pour y torturer les homosexuels.

Photo satellite de ce qui serait les camps de torture pour homosexuels

Des témoins et des survivants se sont exprimés sur internet : selon eux, les détenus ont été traqués sur les réseaux sociaux avant d’être emprisonnés dans de larges “camps” où ils ont été battus et torturés, parfois jusqu’à la mort, par les autorités officielles.

Svetlana Zakharova, une militante LGBT russe, a déclaré aux journalistes : “les gays ont été détenus et rassemblés et nous travaillons pour faire évacuer ces gens des camps, certains ont maintenant quittés la région.”

Ceux qui se sont échappés ont dit avoir été détenus dans la même pièce où les gens sont tous gardés ensembles, autour de 30 ou 40 personnes. Ils sont torturés avec des courants électriques et battus violemment, parfois jusqu’à la mort.

Le président de la République Tchétchène Ramzan Kadyrov

Malgré des preuves de plus en plus accablantes, un porte-parole du chef de la République continue de nier en insistant que les gays “n’existent pas” dans la région.

Les associations de défense des droits de l’homme du monde entier continuent de condamner ce qui ressemble de plus en plus à une persécution des LGBT+ voulue et assumée par un État. Une première depuis le régime Nazi.

Les autorités Tchétchènes accusées d’emprisonner et de tuer des homosexuels

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